La mer céleste caresse ses embruns
Quelques vagues redoutables
Plaisantent avec les marins
Sans jamais partager leurs errances
En vain le regard posé au loin
Discerne les amarres piégées
De celles qui veulent retenir les témoins
De ces belles au regard évasé
Entre les diplômées
Les subtiles et les adultères
Le vent souffle ses misérables poèmes
Et hurle d’imprononçables souffrances
Les plages discernent l’abandon du solitaire
Et maudissent les journées sans l’ombre d’un alizé
Le sol tout en repassant sous nos pas
Sombre à l’ombre d’une dernière risée
Le ciel étourdit d’une dernière tempête
Suggère aux bourrasques aveugles
De dégager la sphère céleste
Sous laquelle le navire arpente l’océan
Le dernier souffle de la voile étreint le paysage griffé
Par les ondes de la vitesse furieuse
Et laisse passer devant lui
Le maître des eaux
Ce navire tutélaire, intrépide sorcier lévitant
Corsaire de masses d’eaux insondables
Pèlerin planétaire sauvage explorateur
Qui vogue sous les zéphyrs orageux