Perdu dans l’air du temps
Entre les bulles d’un boomerang
Et les ailes d’un oiseau pluriel ensanglanté
Je revisite les sueurs de nos plaisirs
J’ai défendu cette idée étrange
De revenir au fil du temps
Entrelacer nos songes
Et revoir quelques imprécisions
La marque de ces rêves
Longtemps transpercés par l’agonie
De ces allers-retours
Dans le ciel gris pervers de cette fin d’après midi
En novembre, le long de tes doigts
S’agitent les courbes pâles de mon désir
Renforce les gammes de nos soupirs
Et disloque mes tympans
Surpris par tant d’effluves partielles
J’assermente mes preuves
Futurs fragments d’une déchéance programmée
Dans l’espace contigu à nos anges
Je reviendrai visiter les suites
De ces incessantes boucles aériennes
Lancer d’incertaines équivoques
Et retourner entre tes étoffes suaves
Une dernière façon de faire des méandres
En parvenant à des fins sublimes
En admirant tes profils
En subjuguant tes désirs