L’attente est longue et indécise
Elle précise les contours du manque
Recèle les parcours sombres
Masque les ombres de la solitude
Détendre les relais entre nos passages
Revoir sans prétendre à aucun délai
Tandis que s’éternisent des reflets pauvres
Et des contraintes abstraites
L’espoir siffle son improbable retour
Les cercles dévient de leur circularité
Les ombres sondent les éventualités
En tremblant sous de profondes sensualités
Les mains légèrement tendues vers le soir
Des tours cambrent leurs maçonneries
Et passent lentement sous l’ambre désuète de la pudeur
Croire une fois de plus à l’histoire
À ses répétitions solaires
À ses cycles indécis et sournois
À ses dimensions polaires
À ses sursis de l’émoi
Après avoir abandonné ta volonté
Repris le cours fade et précis
Des lignes directrices de la vie
J’acquiesce ma retombée incessante