Je dépoussière mes lèvres aux aurores de tes hanches
Tes aréoles arôment ma bouche
Palpent mes dents
Doucement mordiller ton plaisir naissant
Tes cuisses narguent mon désir
Tandis que mes baisers deviennent une flamme aux contours indécents
L’encens de ta vulve
Déclenche une vague d’incandescence au creux de tes reins
Deviens une volupté sauvage
Caresse mes origines suaves
Notre fougue, furieux amalgame de plaisir
Côtoie des paradis insensés
Et déverse un flot de soupirs aux étoiles endormies
Tes mains envoûtées
Guettent la moindre parcelle de mon corps
S’approchent aux confins de la décence
Et transcende ma jouissance
Se relever étourdi de tant de spasmes
À peine repus de cette fièvre solaire
Dans cette aire sphérique
Nous glissons à nouveau enchantés de ces corps à corps sensuels
Nous aimerions qu’ils soient indélébiles de nos souvenirs