Grandiose éloquence, fatale dépendance
Rassuré par le silence effronté,
Et ta pâle descendance institutionnelle.
Soudain tu amorces une frêle distance
À regarder les soupapes de nos récits
Tu décris si bien les postures
Douces involtures,
Presque proche de l’infini
Les tubes de ta féminité s’assemblent
Et tremblent sous la paresse de nos caresses.
La magnitude plaide pour l’instant
Sans savoir si les gains sont irréels.
N’en déplaise aux alentours
La fresque de nos béatitudes
Semble marquer le pas
Sous les accents précieux de l’absence.
Approche ton regard
Subtil détail de gratitude aux confins de mes sens.
Une sorte de divin mea culpa.
Accroche tes placards aux cintres si particuliers.
Hésiter à dérober la plénitude
Et surseoir aux problèmes simultanés.
En attendant que les sphères se manifestent
Et s’accroupissent dans ce décor arbitraire.
Ne pas s’offusquer des habitudes
Mais sentir l’opprobre sur tes délices et tes calices.
Je suis juste et lisse
Dans ce dédale de robes et de dentelles.
Appliquer le fond sur le teint,
Une forme ceinte sur l’estrade
Un dernier supplice
Avant de rejoindre la certitude de l’ennui.