La course au profit des actionnaires remplacée par la course au bien être des salariés.

Les nouvelles générations de salariés aspirent à une autre forme de réalisation professionnelle que leurs aînés. Moins de stress au travail, plus de bien-être, les entreprises innovantes en matière de conditions de travail ont le vent en poupe.

La vie de l’entreprise tourne avec trois acteurs principaux : le client, les salariés et les actionnaires. Ce qui était vrai hier, ne l’est plus forcément aujourd’hui. Les actionnaires ne peuvent plus exiger le rendement maximum de leurs placements sans tenir compte des ressources et des forces vives qui composent les entreprises. Il existe désormais au sein des conseils d’administration des spécialistes du capital immatériel des entreprises dont les ressources humaines sont l’une des principales composantes. Les générations « Y » ont contribué à faire évoluer les mentalités et obligé à des évolutions managériales fortes. Fini le classique métro-boulot-dodo. Les gens veulent de l’intérêt dans leurs métiers, mais surtout de la considération, du respect et du bien être. Le bien être au travail est aussi appelé le mieux vivre au travail. Suivant certaines études, les moins de 25 ans donnent comme critère prioritaire à leur recrutement : le bien être au travail, et l’intérêt du job devant la rémunération et les perspectives d’évolution. C’est donc dans un schéma gagnant-gagnant que les entreprises libérées se sont engagées. Isaac Getz, le fondateur de ce concept managérial avant gardiste rappelle : « depuis deux siècles, l’entreprise s’est construite contre la nature humaine » il est temps selon lui « d’éliminer graduellement tout signe hiérarchique et toutes procédures ». Pas facile tous les jours quand on évolue dans des univers professionnels très normés comme le nucléaire par exemple.

Même point de vue chez Sacha Genot et Philippe Tallois, auteur du best-seller « L’humain dans l’entreprise, un capital à préserver » aux éditions Eyrolles. Dans leur ouvrage, on lit notamment qu’un salarié reconnu et considéré, que l’on saura le motiver en lui laissant une part d’initiative, exercera son activité avec confiance et sera donc bien plus efficace. Le bien être au travail est un levier de croissance et de rentabilité, telle est la leçon économique du XXIè siècle que retirent un certain nombre de grands patrons emblématiques (Google, Seb, Blablacar…).

Lie Sherp

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Lie Sherp

Lie Sherp, auteur enragé mais pas dérangé. Impulsion d'écrire. Dictée de la pensée et des rêves, magie et enchantement des enchaînements de mots, verbes, adjectifs, pluriels ou singuliers.